(EXEMPLE D’UN PROJET PCT)
I. RÉSUMÉ DU PROJECTII. CONTEXTE ET JUSTIFICATIONLa pays XXX est un pays disposant d’un potentiel agricole énorme, avec des conditions écologiques variées autorisant une large gamme de spéculations. Sur un potentiel de terres arables estimé à ... millions d’hectares, seulement ... millions soit ...% de la superficie cultivable et ...% de la superficie totale sont mis en valeur. Cet important potentiel naturel devrait permettre au pays de produire la quantité de nourriture nécessaire pour sa population et d’exporter les surplus pouvant générer des devises indispensables pour son développement socio-économique. Malgré ces avantages naturels, le pays reste en grande partie tributaire des importations de denrées alimentaires qui représentent environ ...% de ses importations totales. La superficie cultivable par habitant varie fort d’une région à une autre (moins de 1 ha au sud du XXX, environ 4 hectares au nord du pays). Le système traditionnel de reconstitution de la fertilité des sols par la jachère limite les réserves de terres, d’où la nécessité d’une stabilisation et d’une intensification de l’exploitation agricole. La forte pression foncière observée dans certaines régions, l’épuisement des terres des plateaux et l’incidence des aléas climatiques justifient l’installation d’une agriculture stabilisée plus intensive dans les plaines et les bas-fonds pouvant bénéficier de l’irrigation. Il n’existe malheureusement aucun inventaire des ressources hydro-agricoles bien que ces ressources soient à priori considérables. En effet, le potentiel des terres aménageables est estimé à ...000 ha, dont ....000 ha correspondraient à des bas-fonds. La Lettre de politique de développement agricole (LPDA) élaborée par le Gouvernement avec le soutien de ses partenaires bailleurs de fonds et l’Agence d’aide au développement a défini les objectifs prioritaires suivants:
Ces importantes orientations de la LPDA visent à relever le défi de la faible performance du secteur agricole liée entre autre à la sous-exploitation et à la mauvaise gestion des ressources comme l’eau et la terre. Dans le contexte des priorités définies par la LPDA il est précisé que la poursuite de la politique de sécurité alimentaire passe par le soutien à la croissance de la production agricole notamment par l’augmentation de la productivité, le développement de l’irrigation, et la diversification des productions vivrières. Dans le cadre du développement de l’irrigation, des efforts considérables ont été réalisés dans le pays, la superficie totale avec contrôle de l’eau est estimée à ...000 ha, la superficie sous irrigation est d’environ ...000 ha. Ces différents aménagements ont été réalisés dans le cadre de projets agricoles, de programmes de développement rural ou d’infrastructure rurale en l’absence de toute politique globale de développement du sous-secteur de l’irrigation. Les résultats de ces interventions sont plutôt mitigés, le sous-secteur est confronté à des problèmes majeurs parmi lesquels on peut citer: l’absence de politique et de stratégies d’interventions claires, la difficulté de programmation et de répartition des investissements entre les régions, le choix des techniques et technologies d’irrigation adaptées aux différentes zones agro-écologiques, l’insuffisance de données de base traitées, l’absence d’outil performant de planification et d’aide à la décision. Face à cette situation, le Gouvernement a pris la décision de se doter d’une politique et d’une stratégie de développement du sous-secteur de l’irrigation. La définition de cette politique sous-sectorielle s’inscrit dans le cadre de la LPDA qu’elle complète. Par ailleurs, le Gouvernement avec l’appui de la FAO a initié le programme spécial de sécurité alimentaire en vue d’améliorer la sécurité alimentaire nationale grâce à une augmentation rapide de la production vivrière et de sa productivité. Dans ce contexte, la maîtrise de l’eau pour le développement de l’irrigation est un des facteurs importants pour l’accroissement de la production agricole. Dans cette optique, le Gouvernement a demandé l’assistance de la FAO, au titre du Programme de coopération technique, pour l’aider à définir une politique en matière de petite irrigation et à élaborer une stratégie pour sa mise en oeuvre.
III. OBJECTIFS DE L’ASSISTANCEL’objectif de l’assistance est d’aider le Gouvernement à définir une politique et une stratégie nationales de développement de la petite irrigation dans le cadre des orientations de la LPDA et en vue d’une intensification de la production agricole.
IV. RÉSULTATS ATTENDUSA l’issue du projet:
V. PLAN DE TRAVAILLa durée du projet sera de 12 mois. Première phase Cette phase consistera à:
Deuxième phase Cette phase sera consacrée aux activités suivantes:
Troisième phase Cette étape sera consacrée à la rédaction du document de politique et de stratégie, à la tenue de l’atelier national de restitution, ainsi qu’a la finalisation du document. Ces différentes activités seront organisées et coordonnées par un comité de pilotage qui sera mis en place par le MAEF. Ce comité sera présidé par le Directeur du Service de la coordination de la politique, et sera composé des représentants des services techniques du MAEF (Politique agricole, genie rural, agriculture, élevage et fôrets, promotion rurale et vulgarisation, recherche agronomique), des projets agricoles, ainsi que de tout autre département ou organisations concernés par la gestion et l’exploitation des ressources en eaux à des fins agricoles. Le comité de pilotage se réunira une fois à chaque phase de la rédaction du document pour faire le point sur l’état d’avancement et suggérer les amendements nécessaires. L’équipe de consultants nationaux et internationaux procédera à des consultations régulières avec les différents partenaires, afin de prendre en compte leurs avis dans la rédaction du document. Le brouillon du document provisoire de politique et de stratégie sera présenté et débattu lors du deuxième atelier national. Les principales recommandations de cet atelier seront prises en compte par l’équipe de rédaction pour la finalisation du document de politique et de stratégie de développement de la petite irrigation.
VI. RENFORCEMENT DES CAPACITÉSLe renforcement de la capacité de planification de la Direction nationale du génie rural sera l’une des activités prioritaires de l’assistance. D’une part, un grand nombre de cadres nationaux participeront à l’exercice de formulation de la politique et de la stratégie, d’autre part le consultant international informaticien au cours de ses missions formera 16 à 20 cadres de la DNGR à l’exploitation et à la mise à jour du système d’information géographique.
VII. APPORTS DE LA FAOPersonnel
Équipements et matériels La liste du matériel et équipement nécessaires au projet est la suivante:
Formations et ateliers
Voyages officiels
Frais généraux et directs de fonctionnement
VIII. RAPPORTSLes consultants rédigeront chacun un rapport d’activité et un rapport technique présentant les résultats, conclusions, et recommandations de leurs missions. Ceux-ci seront discutés et approuvés sur place par le chef de mission. Un résumé du rapport technique sera inclus dans le rapport final sur la politique et la stratégie nationales de développement de la petite irrigation qui sera soumis au Gouvernement par la FAO. Le consultant CTPD international sera chargé:
IX. CONTRIBUTION ET SOUTIEN DU GOUVERNEMENTLe Ministère de l’agriculture, des eaux et forêts (MAEF) est responsable de la mise en oeuvre du projet. Il désignera après consultation et avis du Représentant de la FAO, le Coordonnateur national du projet qui travaillera avec les consultants. Il fournira le personnel technique de soutien et d’encadrement qualifié nécessaire et mettra en place un comité de pilotage sous sa présidence ou son représentant. Le personnel local qui sera mobilisé pour les diverses activités du projet est composé d’un chauffeur, d’une secrétaire, et de trois cadres techniques. Ce personnel travaillera suivant les besoins avec les consultants nationaux et internationaux du projet, il accompagnera les consultants dans leurs missions à l’intérieur du pays. Afin d’assurer l’exécution rapide et efficace du projet, le Gouvernement accordera à la FAO, à son personnel et à toute autre personne assurant des services pour le compte de la FAO, les facilités nécessaires, notamment:
Le Gouvernement facilitera l’accès des consultants du projet et du personnel de la FAO aux responsables, documents et sources d’information nécessaires au projet. Le Gouvernement s’engagera à fournir les bureaux, les équipements complémentaires (véhicules et ordinateurs) à ceux fournis par la FAO, les salles de formation et autres services locaux nécessaires à l’exécution du projet.
BUDGET DU PROJET COUVRANT LA CONTRIBUTION DE LA FAO(en dollars EU)
ANNEXE 1TERMES DE MANDATEXPERT CTPD, CHEF DE MISSIONSous la supervision technique de AGLW/RAFA et opérationnelle de RAFR, en collaboration avec le Directeur national du génie rural, et en étroite collaboration avec les experts nationaux et les services techniques du MAEF, et du Représentant de la FAO, l’expert CTPD en génie rural sera chargé de coordonner la préparation de la politique et la stratégie nationale de développement de la petite irrigation et d’élaborer un plan d’action pour soutenir cette stratégie. Il aura en particulier les tâches ci-après:
Qualifications requises: Le consultant international en génie rural devra être titulaire d’un diplôme d’études supérieures en génie rural ou équivalent. Il devra avoir au moins dix (10) ans d’expérience professionnelle dans le domaine de l’irrigation et drainage. Langue de travail: français Lieu d’affectation: ...., avec des déplacements à l’intérieur du pays Durée de la mission: 9 mois (2 missions).
ANNEXE 2TERMES DE MANDATCONSULTANT INTERNATIONAL INFORMATICIEN
Sous la supervision technique de AGLW/RAFA et opérationnelle de RAFR et en collaboration étroite avec le Directeur national du génie rural, les services techniques du MAEF et du Représentant de la FAO, le consultant international sera chargé de l’élaboration du Système d’information géographique (SIG) pour le développement du potentiel hydro-agricole. Sur la base des informations disponibles, il aura en particulier les tâches suivantes:
Qualifications: Le consultant international en informatique devra être titulaire d’un diplôme d’études supérieures en informatique, il devra justifier d’une expérience d’au moins 7 ans dans l’élaboration des SIG appliqués à la gestion des ressources en eaux, sols, etc. Langue de travail: français Lieu d’affectation: ... Durée de la mission: 1,5 mois en 2 missions.
ANNEXE 3TERMES DE MANDATCONSULTANT NATIONAL EN IRRIGATION
Sous la supervision du consultant international et du Directeur national du génie rural et en collaboration avec les services techniques concernés du MAEF, le consultant national en irrigation aura les tâches suivantes:
Qualifications requises: Le consultant national en irrigation devra être titulaire d’un diplôme d’études supérieures en génie rural. Il devra justifier d’une expérience d’au moins 7 ans dans le domaine des aménagements hydro-agricoles. Langue de travail: français Lieu d’affectation: ..., avec des déplacements fréquents à l’intérieur de pays Durée de la mission: 3 mois (en 2 missions).
ANNEXE 4TERMES DE MANDATCONSULTANT NATIONAL AGRO-ECONOMISTE
Sous la supervision du consultant international (chef de mission) et du Directeur national du génie rural et en collaboration avec les services techniques concernés du MAEF, le consultant national agro-économiste aura les tâches suivantes:
Qualifications requises: Le consultant national agro-économiste devra être titulaire d’un diplôme d’études supérieures en économie rurale. Il devra justifier d’une expérience d’au moins 5 ans dans le domaine de l’économie rurale. Langue de travail: français Lieu d’affectation: ..., avec des déplacements fréquents à l’intérieur du pays Durée de la mission: 3 mois (en 2 missions).
ANNEXE 5TERMES DE MANDATCONSULTANT NATIONAL AGRONOME
Sous la supervision du consultant international CTPD et du Directeur national du génie rural et en collaboration avec les services techniques concernés, le consultant national agronome aura les tâches suivantes:
Qualifications requises: Le consultant national agronome devra être titulaire d’un diplôme d’études supérieures en agronomie. Il devra justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 7 ans. Langue de travail: français Lieu d’affectation: ..., avec des déplacements à l’intérieur du pays Durée de la mission: 3 mois (en 2 missions).
ANNEXE 6TERMES DE MANDATCONSULTANT NATIONAL EN FONCIER
Sous la supervision du consultant international CPTD (chef de mission) et du Directeur national du génie rural et en collaboration avec les services techniques concernés du MAEF, le consultant national en foncier sera chargé de l’analyse des questions foncières liées aux aménagements hydro-agricoles, il aura en particulier les tâches suivantes:
Qualifications requises: Le consultant national en foncier devra être titulaire d’un diplôme d’études supérieures en Droit et justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 7 ans. Durée de la mission: 3 mois.
ANNEXE 7MANDAT DES MISSIONS D’APPUI TECHNIQUE
Démarrage du projet Une mission d’appui technique est prévue au démarrage du projet pour participer à l’atelier national de démarrage. Les tâches suivantes seront accomplies:
Durée: 10 jours Unité: RAFA/AGLW. Participation à l’atelier national Une deuxième mission d’appui technique aura lieu avant la tenue de l’atelier national de restitution. Les tâches suivantes seront accomplies:
Durée: 10 jours Unité: RAFA/AGLW. ANNEXE 8CALENDRIER DE TRAVAIL |